Les femmes réagissent différemment au négatif et au plus vindicatif

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Selon une nouvelle étude, les femmes qui lisent des nouvelles négatives s'en souviennent mieux que les hommes et réagissent généralement mieux au stress.

Des chercheurs de l'Université de Montréal ont présenté à un groupe d'hommes et de femmes une série de titres cohérents extraits d'articles de journaux récents. Un groupe n'a examiné que les informations «neutres», tandis que l'autre groupe s'est vu présenter des informations généralement perçues comme «négatives».

Après avoir lu les nouvelles, les participants ont effectué un test de stress psychologique standard. Pendant le test, les chercheurs ont observé les niveaux de stress de chaque participant en mesurant les niveaux salivaires de cortisol, appelé hormone du stress.

Les chercheurs ont découvert que bien que la lecture de nouvelles négatives n'augmente pas le stress de l'un des participants à l'expérience, les femmes exposées à une nouvelle négative présentaient des taux de cortisol plus élevés après un test de stress psychologique que les hommes ayant vu les mêmes titres de nouvelles. Pour les hommes et les femmes qui ont regardé les nouvelles neutres, leurs niveaux de cortisol étaient significativement plus bas.

De plus, après une journée, les femmes se rappelaient plus souvent que les hommes et éprouvaient les réactions émotionnelles provoquées par la lecture de nouvelles négatives la veille.

Les résultats de cette étude montrent que les différences de genre qui sous-tendent les mécanismes de stress et de mémoire jouent un rôle dans notre réponse aux nouvelles négatives dans les médias. En passant, les scientifiques ont depuis longtemps averti que l'exposition continue aux médias constituait un facteur de stress important.

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